lundi 12 janvier 2009

Bonne année 2009!

Cette nouvelle année débutée, nous voudrions approfondir nos articles et nos interviews, pour vous offrir un journal de qualité. Aussi, nous réaliserons plus d'articles encore plus passionnants. Toute l'équipe de la rédaction n'a plus qu'à vous souhaiter ses meilleurs voeux pour l'année 2009.
Raphaël Garrec,
rédacteur en chef.

Mission Thérésienne

Mission Thérésienne a été fondée il y a un peu plus de 20 ans par le père Thévenin, prêtre du diocèse de Lisieux.
Cette oeuvre a pour vocation de faire prier des enfants pour les vocations, dans l'esprit de sainte Thérèse de Lisieux qui est entrée au carmel « afin de prier pour les prêtres ». Le père Thévenin aime à dire que Mission Thérésienne est un carmel externe. En effet, un enfant pauvre, car dépendant de ses parents, pur et obéissant, ressemble à une carmélite qui fait voeu de pauvreté, chasteté et obéissance.
Les enfants de Mission Thérésienne deviennent parrain ou marraine d'un prêtre, religieux, religieuse, séminariste, etc., en s'engageant à prier pour lui chaque jour, en récitant la prière à Notre Dame du Sacerdoce.
Cette idée lui a été inspirée de sa propre histoire :
Jeune prêtre, seul en charge d'une grosse paroisse (600 enfants au catéchisme), le père Thévenin demande à une certaine Mme Charles de s'occuper de l'église et de ses tâches ménagères.
Au bout de quelque temps, il apprend que Mme Charles prie pour lui chaque jour depuis qu'il était au séminaire, alors qu'elle ne le connaissait pas. En effet, n'ayant pas eu d'enfant alors qu'elle désirait « donner un fils à l'Eglise », elle demanda à l'évêque de lui confier un prêtre pour qui elle s'engagerait à prier chaque jour. L'évêque lui confia un séminariste et par discrétion ne lui révéla que son prénom : Bruno.
Aujourd'hui, Mission Thérésienne est présente dans 25 pays, la prière à Notre Dame du Sacerdoce a été traduite dans de nombreuses langues et mise en musique, et 5000 enfants sont actuellement parrains.
http://www.mission-theresienne.org

Article réalisé par Thomas De Beaurepaire.

Interview de Mme Vidal, directrice des Vignes

Madame Vidal nous a reçus très chaleureusement dans son bureau et a accepté très rapidement notre demande de l'interviewer. Elle nous a aussi fait visiter le collège dans son intégralité.


Comment êtes-vous devenue directrice des Vignes?

Je n'ai pas voulu, mais j'ai accepté de devenir directrice des Vignes parce que je trouve que le projet pédagogique est très intéressant. Je n'ai pas fondé l'école, des parents m'ont demandé de devenir directrice.


Donnez-nous le programme type d'une journée au Vignes.
8h35 : 5 minutes de prière.
8h40 : cours.
10h30-10h40 : récréation.
12h35 : déjeuner (les élèves apportent leur déjeuner)
14h05-15h00 : cours.
15h00-15h55 : cours.
16h00 : récréation.
16h10-17h05 : cours.


Comment les filles réagissent-elles à la non-mixité?
Les filles sont très contentes, elles vivent très bien ce système. Il y a une bonne ambiance d'amitié.


Pouvez-vous nous expliquer en détail l'histoire des Vignes ?
En octobre 2006, trois familles de Hautefeuille se sont rencontrées pour fonder les Vignes. Ils voulaient la même ambiance que Hautefeuille pour leurs filles. Ils ont donc trouvé un emplacement disponible à Courbevoie. Ils ont trouvé un endroit proche de Hautefeuille, c'était une structure composée de plateaux superposés. Donc les travaux ont commencé en avril 2008 et ont été terminés en 6 mois !

Tout a été terminé juste à temps pour la rentrée grâce à l'architecte.

Prenez-vous souvent des sanctions envers les filles?
Pour l'instant nous n'avons pas pris beaucoup de sanctions, sauf pour les devoirs non faits : il y a eu des colles. Sinon, il y a beaucoup de bavardage.

Comment est composée l'équipe pédagogique?
Il y a 9 professeurs. Ce sont des mamans volontaires qui font les cours de religion. L'abbé de Chomereau assure les sacrements.


Pourquoi l'école s'appelle-t-elle les Vignes ?
Nous voulions un nom qui ait un rapport avec le lieu. Autrefois il y avait des vignes sur les plateaux de Courbevoie. C'est beau comme nom, n'est-ce pas ?


Interview réalisée par Raphaël Garrec et Joseph Kfouri.